Mais quelle idée de s’enrhumer sous le soleil de Nanjing…

Mercredi 09 novembre.

Après mon expédition au Yangzi Jiang, bien tranquillement assis dans le bus N°69, je regagne le centre  ville lorsqu’une dame à  corpulence certaine s’installe derrière moi. Quelques raclements de gorge et puis, tout d’un coup, un formidable éternuement qui me soulève presque de mon siège ( j’exagère quelque peu). Je me sens enveloppé d’un souffle puissant et j’arrête de respirer pendant quelques secondes. Trop tard, je suis irrémédiablement touché…

Jeudi 10 novembre

Une amie chinoise m’emmène découvrir les anciennes fortifications de ville mais sur le chemin de ronde, je sens que le rhume est là. Ni le bol de vermicelles au sang de canard, ni les sublimes baozi servis le midi ne me permettent de lutter. Un passage à la pharmacie et un retour à la maison pour se mettre au chaud s’imposent.

La pharmacienne le demande si je souhaite un médicament occidental ou chinois. Tout compte fait, je choisis le médicament chinois. Ne suis-je pas venu apprendre le chinois ? Je vais avoir des devoirs à faire pour déchiffrer les caractères  car, hormis une mention en pinyin – cachets contre le rhume toutes saisons – tout est en chinois…

Ils font de l’effet dans la nuit mais je me réveille avec un fort mal de tête. Je prends le taureau par les cornes et je rends le matin à la pharmacie pour expliquer mon cas de mon meilleur chinois. Cette fois ci, l’ai droit à des molécules occidentales. Au moment de payer ma carte vitale est presque sortie toute seule de mon portefeuilles.  L’affaire est réglée et il ne reste plus qu’à se reposer…

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