Une fin de voyage mouvementée

 

Jeudi 2 novembre – 6h40

L’avion vient d’atterrir. Je vais enfin pouvoir me dégourdir les jambes en se rendant aux guichets de l’immigration. Mais là, une mauvaise nouvelle attend les passagers en transit. Plusieurs centaines de personnes s’agglutinent devant l’immigration. Je sens que je vais rater l’avion…

J’arrive à gagner quelques places – quels resquilleurs ces français –  en me glissant sur le coté mais suis obligé de rejoindre la longue queue des « foreigners ». Je me dirige alors vers un employé et lui indique que je suis en correspondance et que mon avion part dans 55 minutes. Visiblement, il n’en n’a cure et me repousse vers la queue des « foreigners ». Je décide de m’adresser à sa collègue qui comprend ma situation. Elle m’indique la queue des « nationaux ». Il n’y a presque personne. Je grille la politesse à tous ces pauvres étrangers… L’officier d’immigration donne le coup de tampon salvateur.

Il est 7h10. Je traverse les douanes en courant avec le tableau d’Ariel en espérant ne pas être arrêté par un douanier. Coup de chance, il ne s’intéresse à personne.

Je cherche la direction du terminal B d’où partent les vols nationaux. J’accélère le rythme de ma course car il est déjà 7h20. J’emprunte un escalator, pousse des portes et me retrouve sur une petite place d’où partent les navettes.

Je saute sur le dernier siège arrière de libre… Nous filons à toute allure vers le terminal. Je tiens bon le tableau d’Ariel.

Ça y est, j’ai atteins le terminal B. Il est 7h30. Encore quelques portes à pousser et non, il faut d’abord passer le contrôle de sécurité qui se présente devant moi. Heureusement, Il n’y a presque personne…

Je poursuis ma course vers la porte B904 et après avoir encore poussé des portes, monté des escaliers et enfilé un dernier couloir, j’arrive en nage au comptoir de la compagnie. Il est 7h50. Mon avion part dans 5 minutes…

J’ai perdu au moins 2 kilos. Deux retardataires se présentent à l’embarquement. Je ne suis plus tout seul…

Une navette nous emmène tous les 3 à l’avion qui se trouve à des kilomètres. Enfin, je gravis les marches de la passerelle et présente le tableau d’Ariel aux hôtesses qui sourient lorsque je leur indique qu’il s’agit d’un cadeau de mariage. Ouf! J’y suis arrivé mais pas ma valise qui est restée sagement à Canton…